“L’ÉTERNITÉ”, par ANTONI CASAS ROS
Préface de Sébastien Doubinsky
« Le Royaume s’étendait entre Istanbul, Stockholm, Porto et Dublin. Le Roi conduit au pouvoir par l’orchestration de la peur y régnait en maître absolu, lançant sa redoutable police à la poursuite des dissidents et des esprits libres. C’est l’histoire de son ascension et de sa chute que je vais vous conter, moi, le chroniqueur autrefois si proche du Souverain, aujourd’hui honni et dans une fuite éperdue. »
Le vent se lève, et le désir d’être libre inspire les voix emportées. Les mots soufflent le prélude d’un mouvement d’anarchisme : une révolution gronde dans un monde monochrome, où seuls les nobles et les courtisans ont droit à la couleur, et où la vie éternelle incarne le fantasme absolu. Dans sa pièce de théâtre, L’Éternité, Antoni Casas Ros ose tout pour ouvrir la scène à une satire féroce et provocante sur le totalitarisme ; ode à la liberté exprimant les dérives de notre époque avec infiniment d’humour, de dérision et d’audace.